Émor comporte un chapitre dédié aux fêtes du calendrier juif qui se distingue des autres récits sur les fêtes relatés dans la Torah. À la différence des passages dans Chémot et Dévarim, ce chapitre inclut Roch Hachana, Yom Kippour et Chabbat dans la liste des fêtes. Étonnamment, la Torah semble ici qualifier le Chabbat de mo’ed, une saison, et un mikra kodech, une convocation sainte, ce qu’elle ne fait nulle part ailleurs.
C’est la raison pour laquelle la liste des fêtes dans Vayikra met l’accent non pas sur la dimension sociale que nous retrouvons dans Dévarim, ou sur la dimension sacrificielle que nous retrouvons dans Bamidbar, mais plutôt sur la dimension spirituelle de la rencontre, de la proximité, le rendez-vous entre l’homme et le divin. Cela explique pourquoi nous retrouvons deux mots-clés dans ce chapitre, plus que dans tout autre. Le premier est mo’ed, et l’autre mikra kodech, et les deux sont plus profonds qu’ils ne le semblent.
Le mot mo’ed ne signifie pas uniquement “temps désigné”. Nous trouvons le même mot dans la phrase ohel mo’ed qui signifie “tente d’assignation”. Si le ohel mo’ed était l’endroit où l'homme et D.ieu se rencontraient, donc les mo’adim dans notre chapitre sont les moments au cours desquels nous rencontrons D.ieu. Cette idée est exprimée magnifiquement bien dans la dernière ligne de la chanson mystique que nous chantons lors du Chabbat, Yedid Nefech, “Hâte-Toi, Bien-aimé, il me tarde de Te rencontrer (mo’ed)”.Mo’ed signifie ici un rendez-vous amoureux, organisé entre des amants pour se retrouver à un moment et à un lieu définis.
En ce qui concerne la phrase mikra kodech, elle provient de la même racine que le mot qui octroie au livre son nom : Vayikra, c’est-à-dire, “être appelé avec amour.” Un mikra kodech n’est pas uniquement un jour saint. Il s’agit d’une rencontre à laquelle nous avons été appelés avec affection par Celui qui nous maintient proche de Lui.
La majorité du livre de Vayikra traite de la sainteté d’un lieu, le Michkan. Une partie de celui-ci traite de la sainteté du peuple, des Cohanim, des prêtres et d’Israël dans son ensemble, en tant que “royaume de prêtres”. Dans notre paracha, au chapitre 23, la Torah se tourne vers la sainteté du moment et des moments de sainteté.
Nous sommes des êtres spirituels mais nous sommes également des êtres physiques. Nous ne pouvons pas être spirituels, près de D.ieu, tout le temps. C’est la raison pour laquelle il existe des moments profanes et des moments saints. Mais un jour sur sept, nous cessons de travailler et pénétrons la présence du D.ieu de la création. Certains jours de l’année, lors des fêtes, nous célébrons le D.ieu de l’histoire. La sainteté du Chabbat est fixée par D.ieu Lui-même car Lui seul a créé l’univers. La sainteté des fêtes est partiellement fixée par nous (en fixant le calendrier), car l’histoire est un partenariat entre D.ieu et nous. Mais à deux égards, ils sont pareils. Ce sont tous deux des moments d’assignation (mo’ed), et ce sont tous deux des moments au cours desquels nous nous sentons appelés, convoqués, invités en tant que convives de D.ieu (mikra kodech).
Nous ne pouvons pas toujours être spirituels. D.ieu nous a donné un monde matériel dans lequel nous devons nous engager. Mais le septième jour de la semaine, et (à l’origine) sept jours dans l’année, D.ieu nous donne un moment unique lors duquel nous ressentons la proximité de la Chekhina et sommes baignés par l’éclat de l’amour de D.ieu.
Pourquoi ne pouvons-nous pas toujours être spirituels, et en présence de D.ieu constamment ?
Pourquoi avons-nous besoin d’avoir des moments saints spécifiques pour être en présence de D.ieu ?
De quelle manière les ‘Hagim et Chabbat nous aident à être proches de D.ieu ?
Nos priorités
Par Rabbi Dr. Seth Grauer
Il y a presque 13 ans, j’ai eu le privilège de partager l’estrade avec Rabbi Sacks au gala annuel de la Yéchivat Har Etzion (Gush). Je demandai au Gush une faveur : “Puis-je passer une heure seul avec le rabbin que j’admire et que je respecte tant ?” Cette faveur m'a été accordée, on m’a invité à rencontrer Rabbi Sacks à l’université de Princeton, juste avant une conférence qu’il s’apprêtait à donner. Je me rappelle avoir conduit là-bas en répétant nerveusement et en mémorisant toutes mes questions. L’heure est passée bien trop vite et j’ai réalisé que j’aurais dû demander deux heures !
Lors de cette rencontre, j’ai posé à Rabbi Sacks plusieurs questions, dont celle-ci : “Quelles devraient-être nos priorités pour la Tsédaka et le volontariat communautaire ?” Sans aucune hésitation, il répondit “l’éducation juive !”
“Pour les deux ?”, demandai-je.
“Oui !” Il a ensuite développé son point de vue selon lequel nous devrions tout faire pour permettre au plus grand nombre d’enfants possible d’intégrer les écoles juives, et que le fait de travailler dans l’éducation juive, en particulier en tant qu’enseignant ou rabbin, était le meilleur travail et le plus important que je puisse faire ! Rabbi Sacks m’a ensuite donné ses coordonnées et m’a dit de ne pas hésiter à le joindre. C’est ce que je fis régulièrement avec beaucoup de gratitude lors de la décennie qui suivit.
Bien des années plus tard, je voulus lancer un fonds de dotation pour nos écoles à Toronto. Il me donna l’inspiration ainsi que des conseils judicieux sur la façon de démarrer et de m’assurer la réussite du projet. Il me contacta plusieurs fois par la suite pour me demander comment les choses se déroulaient.
Rabbi Sacks m’a toujours consacré le temps dont j’avais besoin. Il cherchait toujours à discuter d’éducation juive, du rabbinat et de toute autre question que je pouvais avoir, et je lui en suis éternellement reconnaissant.
Un Regard Plus Profond
Rabbi Dr. Seth Grauer partage ses propres réflexions sur l’essai de Rabbi Sacks sur Émor.
Quelle est votre citation favorite de l’essai de Rabbi Sacks de cette semaine, et pourquoi ?
“Nous sommes des êtres spirituels mais nous sommes également des êtres physiques. Nous ne pouvons pas être spirituels, près de D.ieu, tout le temps. C’est la raison pour laquelle il existe des moments profanes et des moments saints. Mais un jour sur sept, nous cessons de travailler et pénétrons la présence du D.ieu de la création.”Cela est très rassurant dans notre désir de développer une connexion intime avec D.ieu. Se connecter spirituellement à Lui toute la journée et chaque jour est impossible, mais le fait de reconnaître qu’il existe des journées spéciales et des moments spécifiques au cours desquels notre attention devrait remonter rend cet objectif plus atteignable.
Laquelle de ces idées constitue le message le plus important pour la prochaine génération ?
La reconnaissance que nous sommes à la fois des êtres physiques et spirituels. Il est essentiel que nous apprécions le fait qu’il y a bien plus à vivre que des aspects matériels et physiques. Mais nous devons réaliser que “nous ne pouvons pas être spirituels, près de D.ieu, tout le temps.” Bien sûr, nous savons que l’idéal serait de connecter nos êtres physiques et le monde physique à notre être spirituel afin que nous puissions aspirer à un plus grand objectif dans tout ce que nous faisons, mais dans cette impossibilité, d’un point de vue de santé mentale et de concept de soi, il est important de reconnaître qu’il est effectivement normal d’être tout simplement incapable de se connecter à D.ieu toute la journée, tous les jours.
Comment pouvons-nous appliquer le message de Rabbi Sacks sur le Chabbat dans notre vie de tous les jours ?
Si chacun d’entre nous prenait le temps de contempler nos vies le Chabbat, de sincèrement penser à ce que nous avons, qui nous sommes et qui nous voulons être, cela aurait un impact immédiat sur notre semaine. En utilisant le Chabbat correctement, nous pouvons ajouter du sens et de l’impact à fois dans nos vies spirituelle et matérielle.
Adam HaRichon a observé les premiers moments du Chabbat après sa création. Plutôt que d’être fatigué, il était enthousiaste à l’idée d’avoir une nouvelle semaine. Une leçon pour nous tous. Le Chabbat est un jour réservé dans le but de se connecter à D.ieu. En étant proche de lui le Chabbat, nous serons plus enclin à être proche de Lui la plupart du temps.
Infos Torah
Q:
Mr Cohen prie dans un minyan dans une synagogue en Israël. Il n’est pas en retard dans sa prière, et son niveau d’étude de Torah est équivalent à tous les autres hommes présents. Son père est un Cohen, ainsi que son grand-père avant lui, donc Mr Cohen est un Cohen aussi d’un point de vue halakhique. Mais lorsque la première personne est appelée à la Torah pour une aliyah, un Israël est appelé au lieu de Mr Cohen. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Adapté de Torah IQ par David Woolf, une collection de 1500 devinettes sur la Torah, disponible dans le monde entier sur Amazon.
Guide éducatif
Infos Torah: la réponse de cette semaine
La raison est “darké chalom”. Mr Cohen n’est pas le seul Cohen dans la synagogue cette journée-là. En effet, il prie dans un minyan rempli de Cohanim, avec seulement un Israël.
Le Israël est donc appelé en premier, afin qu’aucun Cohen ne se sente supérieur ou inférieur à ses confrères qui sont aussi des Cohanim (Choulkhan Aroukh Orach ‘Haïm 135:12).
Written as an accompaniment to Rabbi Sacks’ weekly Covenant & Conversation essay, the
Family Edition
is aimed at connecting teenagers with his ideas and thoughts on the parsha.
Les temps saints
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Émor
Les temps saints
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La paracha en bref
Ce résumé est adapté de l’essai principal de cette semaine par Rabbi Sacks, disponible ici: www.rabbisacks.org/covenant-conversation/emor/les-temps-saints.
Émor comporte un chapitre dédié aux fêtes du calendrier juif qui se distingue des autres récits sur les fêtes relatés dans la Torah. À la différence des passages dans Chémot et Dévarim, ce chapitre inclut Roch Hachana, Yom Kippour et Chabbat dans la liste des fêtes. Étonnamment, la Torah semble ici qualifier le Chabbat de mo’ed, une saison, et un mikra kodech, une convocation sainte, ce qu’elle ne fait nulle part ailleurs.
C’est la raison pour laquelle la liste des fêtes dans Vayikra met l’accent non pas sur la dimension sociale que nous retrouvons dans Dévarim, ou sur la dimension sacrificielle que nous retrouvons dans Bamidbar, mais plutôt sur la dimension spirituelle de la rencontre, de la proximité, le rendez-vous entre l’homme et le divin. Cela explique pourquoi nous retrouvons deux mots-clés dans ce chapitre, plus que dans tout autre. Le premier est mo’ed, et l’autre mikra kodech, et les deux sont plus profonds qu’ils ne le semblent.
Le mot mo’ed ne signifie pas uniquement “temps désigné”. Nous trouvons le même mot dans la phrase ohel mo’ed qui signifie “tente d’assignation”. Si le ohel mo’ed était l’endroit où l'homme et D.ieu se rencontraient, donc les mo’adim dans notre chapitre sont les moments au cours desquels nous rencontrons D.ieu. Cette idée est exprimée magnifiquement bien dans la dernière ligne de la chanson mystique que nous chantons lors du Chabbat, Yedid Nefech, “Hâte-Toi, Bien-aimé, il me tarde de Te rencontrer (mo’ed)”.Mo’ed signifie ici un rendez-vous amoureux, organisé entre des amants pour se retrouver à un moment et à un lieu définis.
En ce qui concerne la phrase mikra kodech, elle provient de la même racine que le mot qui octroie au livre son nom : Vayikra, c’est-à-dire, “être appelé avec amour.” Un mikra kodech n’est pas uniquement un jour saint. Il s’agit d’une rencontre à laquelle nous avons été appelés avec affection par Celui qui nous maintient proche de Lui.
La majorité du livre de Vayikra traite de la sainteté d’un lieu, le Michkan. Une partie de celui-ci traite de la sainteté du peuple, des Cohanim, des prêtres et d’Israël dans son ensemble, en tant que “royaume de prêtres”. Dans notre paracha, au chapitre 23, la Torah se tourne vers la sainteté du moment et des moments de sainteté.
Nous sommes des êtres spirituels mais nous sommes également des êtres physiques. Nous ne pouvons pas être spirituels, près de D.ieu, tout le temps. C’est la raison pour laquelle il existe des moments profanes et des moments saints. Mais un jour sur sept, nous cessons de travailler et pénétrons la présence du D.ieu de la création. Certains jours de l’année, lors des fêtes, nous célébrons le D.ieu de l’histoire. La sainteté du Chabbat est fixée par D.ieu Lui-même car Lui seul a créé l’univers. La sainteté des fêtes est partiellement fixée par nous (en fixant le calendrier), car l’histoire est un partenariat entre D.ieu et nous. Mais à deux égards, ils sont pareils. Ce sont tous deux des moments d’assignation (mo’ed), et ce sont tous deux des moments au cours desquels nous nous sentons appelés, convoqués, invités en tant que convives de D.ieu (mikra kodech).
Nous ne pouvons pas toujours être spirituels. D.ieu nous a donné un monde matériel dans lequel nous devons nous engager. Mais le septième jour de la semaine, et (à l’origine) sept jours dans l’année, D.ieu nous donne un moment unique lors duquel nous ressentons la proximité de la Chekhina et sommes baignés par l’éclat de l’amour de D.ieu.
Nos priorités
Par Rabbi Dr. Seth Grauer
Il y a presque 13 ans, j’ai eu le privilège de partager l’estrade avec Rabbi Sacks au gala annuel de la Yéchivat Har Etzion (Gush). Je demandai au Gush une faveur : “Puis-je passer une heure seul avec le rabbin que j’admire et que je respecte tant ?” Cette faveur m'a été accordée, on m’a invité à rencontrer Rabbi Sacks à l’université de Princeton, juste avant une conférence qu’il s’apprêtait à donner. Je me rappelle avoir conduit là-bas en répétant nerveusement et en mémorisant toutes mes questions. L’heure est passée bien trop vite et j’ai réalisé que j’aurais dû demander deux heures !
Lors de cette rencontre, j’ai posé à Rabbi Sacks plusieurs questions, dont celle-ci : “Quelles devraient-être nos priorités pour la Tsédaka et le volontariat communautaire ?” Sans aucune hésitation, il répondit “l’éducation juive !”
“Pour les deux ?”, demandai-je.
“Oui !” Il a ensuite développé son point de vue selon lequel nous devrions tout faire pour permettre au plus grand nombre d’enfants possible d’intégrer les écoles juives, et que le fait de travailler dans l’éducation juive, en particulier en tant qu’enseignant ou rabbin, était le meilleur travail et le plus important que je puisse faire ! Rabbi Sacks m’a ensuite donné ses coordonnées et m’a dit de ne pas hésiter à le joindre. C’est ce que je fis régulièrement avec beaucoup de gratitude lors de la décennie qui suivit.
Bien des années plus tard, je voulus lancer un fonds de dotation pour nos écoles à Toronto. Il me donna l’inspiration ainsi que des conseils judicieux sur la façon de démarrer et de m’assurer la réussite du projet. Il me contacta plusieurs fois par la suite pour me demander comment les choses se déroulaient.
Rabbi Sacks m’a toujours consacré le temps dont j’avais besoin. Il cherchait toujours à discuter d’éducation juive, du rabbinat et de toute autre question que je pouvais avoir, et je lui en suis éternellement reconnaissant.
Un Regard Plus Profond
Rabbi Dr. Seth Grauer partage ses propres réflexions sur l’essai de Rabbi Sacks sur Émor.
Quelle est votre citation favorite de l’essai de Rabbi Sacks de cette semaine, et pourquoi ?
“Nous sommes des êtres spirituels mais nous sommes également des êtres physiques. Nous ne pouvons pas être spirituels, près de D.ieu, tout le temps. C’est la raison pour laquelle il existe des moments profanes et des moments saints. Mais un jour sur sept, nous cessons de travailler et pénétrons la présence du D.ieu de la création.” Cela est très rassurant dans notre désir de développer une connexion intime avec D.ieu. Se connecter spirituellement à Lui toute la journée et chaque jour est impossible, mais le fait de reconnaître qu’il existe des journées spéciales et des moments spécifiques au cours desquels notre attention devrait remonter rend cet objectif plus atteignable.
Laquelle de ces idées constitue le message le plus important pour la prochaine génération ?
La reconnaissance que nous sommes à la fois des êtres physiques et spirituels. Il est essentiel que nous apprécions le fait qu’il y a bien plus à vivre que des aspects matériels et physiques. Mais nous devons réaliser que “nous ne pouvons pas être spirituels, près de D.ieu, tout le temps.” Bien sûr, nous savons que l’idéal serait de connecter nos êtres physiques et le monde physique à notre être spirituel afin que nous puissions aspirer à un plus grand objectif dans tout ce que nous faisons, mais dans cette impossibilité, d’un point de vue de santé mentale et de concept de soi, il est important de reconnaître qu’il est effectivement normal d’être tout simplement incapable de se connecter à D.ieu toute la journée, tous les jours.
Comment pouvons-nous appliquer le message de Rabbi Sacks sur le Chabbat dans notre vie de tous les jours ?
Si chacun d’entre nous prenait le temps de contempler nos vies le Chabbat, de sincèrement penser à ce que nous avons, qui nous sommes et qui nous voulons être, cela aurait un impact immédiat sur notre semaine. En utilisant le Chabbat correctement, nous pouvons ajouter du sens et de l’impact à fois dans nos vies spirituelle et matérielle.
Adam HaRichon a observé les premiers moments du Chabbat après sa création. Plutôt que d’être fatigué, il était enthousiaste à l’idée d’avoir une nouvelle semaine. Une leçon pour nous tous. Le Chabbat est un jour réservé dans le but de se connecter à D.ieu. En étant proche de lui le Chabbat, nous serons plus enclin à être proche de Lui la plupart du temps.
Infos Torah
Q:
Mr Cohen prie dans un minyan dans une synagogue en Israël. Il n’est pas en retard dans sa prière, et son niveau d’étude de Torah est équivalent à tous les autres hommes présents. Son père est un Cohen, ainsi que son grand-père avant lui, donc Mr Cohen est un Cohen aussi d’un point de vue halakhique. Mais lorsque la première personne est appelée à la Torah pour une aliyah, un Israël est appelé au lieu de Mr Cohen. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Guide éducatif
Infos Torah: la réponse de cette semaine
La raison est “darké chalom”. Mr Cohen n’est pas le seul Cohen dans la synagogue cette journée-là. En effet, il prie dans un minyan rempli de Cohanim, avec seulement un Israël.
Le Israël est donc appelé en premier, afin qu’aucun Cohen ne se sente supérieur ou inférieur à ses confrères qui sont aussi des Cohanim (Choulkhan Aroukh Orach ‘Haïm 135:12).
Written as an accompaniment to Rabbi Sacks’ weekly Covenant & Conversation essay, the Family Edition is aimed at connecting teenagers with his ideas and thoughts on the parsha.
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