Moïse a pris sa tente et l’a plantée à l’extérieur du camp. Mais qu’est-ce que cela a à avec la relation entre D.ieu et le peuple après le Veau d’or ? À des moments de détresse collective, un dirigeant doit être près du peuple, et non pas distant. Ce fut donc certainement la pire chose que Moïse pouvait faire vu les circonstances.
En effet, Moïse était en train de dire à D.ieu : ce dont le peuple a besoin, ce n’est pas que je sois près de lui. Je ne suis qu’un humain, présent aujourd’hui, plus là demain. Mais toi, Tu es éternel. Tu es leur D.ieu. Ils ont besoin que Tu sois près d’eux. Jusqu’à présent, ils t’ont perçu comme une force élémentaire terrifiante, frappant les égyptiens plaie après plaie, faisant tomber le plus grand empire, ouvrant la mer, bouleversant l’ordre de la nature. Au mont Sinaï, en entendant à peine Ta voix, ils furent si ébranlés qu’ils dirent : si nous continuons d’écouter la voix, “nous allons mourir” (Ex. 20:16).
Moïse dit que le peuple avait besoin d’expérimenter non pas la grandeur de D.ieu, mais la proximité de D.ieu, pas entendre D.ieu dans le tonnerre et l’éclair au sommet d’une montagne, mais en tant que présence perpétuelle dans la vallée d’en-bas.
C’est pour cela que Moïse a enlevé sa tente et l’a érigée à l’extérieur du camp, comme s’il disait à D.ieu : ce n’est pas ma présence dont le peuple a besoin, mais la Tienne.
Moïse a imploré D.ieu pour qu’Il se rapproche du peuple, afin que le peuple puisse Le percevoir, non seulement à des moments uniques sous forme de miracles, mais également de manière régulière, pas seulement comme une force qui menace de détruire tout ce qu’elle touche, mais également comme une présence qui peut être ressentie au cœur du camp. C’est pour cela que D.ieu a ordonné à Moïse d’enseigner au peuple la construction du Michkan. C’est ce qu’Il a voulu dire lorsqu’Il s’est exclamé : “Et ils Me construiront un sanctuaire, pour que je réside (vechakhanti) au milieu d'eux” (Ex. 25:8). C’est de ce verbe que le mot Michkan, “Tabernacle”, provient, ainsi que le mot post-biblique Chékhina, qui signifie la présence divine. Lorsqu’elle s’applique à D.ieu, tel que discuté dans la parachat Térouma, elle signifie “la présence qui est proche”.
C’est le miracle continu de la spiritualité juive. Avant la naissance du judaïsme, nul n’a jamais envisagé D.ieu de manière si abstraite et impressionnante : D.ieu est plus distant que l’étoile la plus éloignée et plus éternel que le temps lui-même. Mais aucune religion n’a jamais ressenti D.ieu aussi proche. Dans le Tanakh, les prophètes débattent avec D.ieu. Dans le livre des Psaumes, le roi David lui parle dans la plus grande intimité. Dans le Talmud, D.ieu écoute les débats entre les Sages et accepte leurs décisions même lorsqu’elles vont à l’encontre d’une voix céleste. Les prophètes disent que la relation entre D.ieu et Israël est comparable à celle entre parents et enfants, ou entre mari et femme. Dans le Chir haChirim, c’est comme celle de deux amoureux épris l’un de l’autre. Le Zohar, le texte clé de la mystique juive, emploie le langage le plus osé de passion, tout comme le Yedid Nefech, le poème attribué au kabbaliste du seizième siècle qui a vécu à Safed, Rabbi Elazar Azikri.
C’est l’une des différences flagrantes entre les synagogues et les cathédrales du Moyen- Âge. Dans une cathédrale, vous sentez l’immensité de D.ieu et la petitesse de l’humanité. Mais si vous visitez n’importe quelle synagogue originale, comme la Altneuschul de Prague ou les synagogues du Ari et de Rabbi Joseph Karo à Tzfat, vous remarquerez qu’il s’agit des monuments les plus modestes dans lesquels vous ressentez la proximité de D.ieu et la grandeur potentielle de l’humanité.
Questions à poser à la table de Chabbath
Que pensez-vous de l’idée que Moïse a dû convaincre D.ieu au sujet des besoins du peuple ?
Votre synagogue est-elle un grand et magnifique lieu de culte, ou est-elle petite et intime ? Lequel pensez-vous être le plus propice à une relation de proximité avec Hachem ?
Lorsque vous pensez à Hachem, pensez-vous à un D.ieu distant et tout-puissant, ou à un D.ieu intime et proche avec qui vous pouvez entretenir une relation directe ?
L’expression individuelle
par Marcus J Freed
Vous êtes-vous déjà fait réprimander par un enseignant ou par vos parents, bien que vous croyiez ne rien avoir fait de mal ? Au fond de vous, vous saviez que vous agissiez pour les bonnes raisons, mais vous saviez également qu’ils ne comprenaient pas, et que vous deviez en payer les conséquences, peut-être en étant “collé” à l’école, ou en étant puni à la maison, ou en se faisant confisquer votre téléphone pendant un certain temps… et c’était très frustrant.
Mon approche innovante de l’éducation juive n’a pas été appréciée par tout le monde - jouer des comédies bibliques comiques, ou produire des comédies musicales juives en vidéo - mais Rabbi Sacks trouvait toujours un moyen de m’encourager. Il croyait en moi, soutenait l’idée que le judaïsme avait besoin de notre expression individuelle, et que D.ieu avait une place pour chacun d’entre nous.
Lorsque je me tenais devant la pierre tombale de Rabbi Sacks, j’ai pleuré du plus profond de mon cœur. Pourquoi ? Car j’ai réalisé qu’il m’a vu. Un grand enseignant est capable de voir qui vous êtes, et de parler à chaque étudiant de manière à s’ajuster à leurs personnalités individuelles. Le roi Salomon a écrit, “Faute de révélation prophétique, le peuple s'abandonne” (Michlé 29:18), et Rabbi Sacks avait cette vision pour aider les gens à réussir.
Un Regard Plus Profond
Marcus J Freed partage ses propres réflexions sur l’essai de Rabbi Sacks sur Ki Tissa.
Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans l’article de cette semaine de Rabbi Sacks?
Rabbi Sacks mentionne deux versets : “Daigne me révéler Tes voies” (Chémot 33:13), et “Découvre-moi donc Ta gloire." (Chémot 33:18). Il est fascinant que Moïse demande à voir une preuve visuelle de D.ieu, cherchant à expérimenter D.ieu à travers ses yeux plutôt que ses oreilles.
Pourquoi est-ce inhabituel ?
À travers les années, Rabbi Sacks a souvent comparé la Grèce antique à Israël antique. Les Grecs avaient souvent tendance à se concentrer sur le visuel, l’architecture et l’art, alors que la Torah se concentre presque tout le temps sur le son, mettant l’accent sur l’écoute et les mots. Les Grecs construisaient des statues de leurs dieux, mais notre prière centrale est le Chéma, dans laquelle nous écoutons la parole de D.ieu.
J’ai une fois posé la question à Rabbi Sacks à ce sujet, cherchant à mieux comprendre le rôle de la culture visuelle dans le judaïsme, puisque le Talmud parle des belles personnes, et nous avons des traditions visuelles comme le Purimspiel. Il a reconnu l’importance de la culture moderne, et m’a même dit, “Je pense que ce dont le judaïsme a le plus besoin en ce moment est un réalisateur de films religieux de premier plan.” En d’autres termes, nous avons aujourd’hui besoin à la fois de la vue et du son. Bien que l’écoute soit centrale, Moïse nous enseigne cette semaine que pour comprendre D.ieu, nous devons également Le rechercher. Et pour enseigner cela aux autres, les outils visuels peuvent être très efficaces.
Comment les jeunes gens peuvent-ils mettre cette idée en œuvre ?
L’idée de “montrer” les voies de D.ieu est une action à laquelle nous pouvons tous participer. Nous vivons dans une culture visuelle, dans laquelle TikTok est l’application n°1, et Instagram n°2. En 2008, Rabbi Sacks m’a dit qu’il était enthousiaste à l’idée d’avoir recours aux réseaux sociaux, et qu'il avait plusieurs projets dans les années à venir.
Comment pouvez-vous faire votre part ? En continuant ce travail et en utilisant les médias à bon escient, en trouvant votre forme d’expression personnelle et en partageant des messages juifs positifs de manière régulière. Trouvez des moyens d’exprimer la spiritualité juive à travers TikTok, les Réels sur Instagram, les Shorts sur YouTube et les vidéos Snapchat. Le choix vous appartient, mais comme la Michna le dit, “ce n’est pas la parole qui compte mais l’action” (Pirkei Avot 1:18). Bonne chance !
Infos Torah
Q: De quelle façon l’artiste Betsalel, qui a conçu le Michkan, est-il lié à Moché Rabbénou ?
Adapté de Torah IQ par David Woolf, une collection de 1500 devinettes sur la Torah, disponible dans le monde entier sur Amazon.
Guide éducatif
Infos Torah: la réponse de cette semaine
Betsalel fut le petit-fils de ‘Hour (tel que démontré dans Chémot 31:2). Nous apprenons de Rachi (voir Chémot 24:14) que les parents de ‘Hour étaient Calev et Myriam, et Myriam était la sœur de Moché. Ainsi, Moché était l'arrière-grand-oncle de Betsalel, puisqu’il était le frère de l'arrière-grand-mère de Myriam.
Written as an accompaniment to Rabbi Sacks’ weekly Covenant & Conversation essay, the
Family Edition
is aimed at connecting teenagers with his ideas and thoughts on the parsha.
La proximité de D.ieu
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Ki Tissa
La proximité de D.ieu
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La paracha en bref
Ce résumé est adapté de l’essai principal de cette semaine par Rabbi Sacks, disponible ici: www.rabbisacks.org/covenant-conversation/ki-tissa/la-proximite-de-d-ieu.
Moïse a pris sa tente et l’a plantée à l’extérieur du camp. Mais qu’est-ce que cela a à avec la relation entre D.ieu et le peuple après le Veau d’or ? À des moments de détresse collective, un dirigeant doit être près du peuple, et non pas distant. Ce fut donc certainement la pire chose que Moïse pouvait faire vu les circonstances.
En effet, Moïse était en train de dire à D.ieu : ce dont le peuple a besoin, ce n’est pas que je sois près de lui. Je ne suis qu’un humain, présent aujourd’hui, plus là demain. Mais toi, Tu es éternel. Tu es leur D.ieu. Ils ont besoin que Tu sois près d’eux. Jusqu’à présent, ils t’ont perçu comme une force élémentaire terrifiante, frappant les égyptiens plaie après plaie, faisant tomber le plus grand empire, ouvrant la mer, bouleversant l’ordre de la nature. Au mont Sinaï, en entendant à peine Ta voix, ils furent si ébranlés qu’ils dirent : si nous continuons d’écouter la voix, “nous allons mourir” (Ex. 20:16).
Moïse dit que le peuple avait besoin d’expérimenter non pas la grandeur de D.ieu, mais la proximité de D.ieu, pas entendre D.ieu dans le tonnerre et l’éclair au sommet d’une montagne, mais en tant que présence perpétuelle dans la vallée d’en-bas.
C’est pour cela que Moïse a enlevé sa tente et l’a érigée à l’extérieur du camp, comme s’il disait à D.ieu : ce n’est pas ma présence dont le peuple a besoin, mais la Tienne.
Moïse a imploré D.ieu pour qu’Il se rapproche du peuple, afin que le peuple puisse Le percevoir, non seulement à des moments uniques sous forme de miracles, mais également de manière régulière, pas seulement comme une force qui menace de détruire tout ce qu’elle touche, mais également comme une présence qui peut être ressentie au cœur du camp. C’est pour cela que D.ieu a ordonné à Moïse d’enseigner au peuple la construction du Michkan. C’est ce qu’Il a voulu dire lorsqu’Il s’est exclamé : “Et ils Me construiront un sanctuaire, pour que je réside (vechakhanti) au milieu d'eux” (Ex. 25:8). C’est de ce verbe que le mot Michkan, “Tabernacle”, provient, ainsi que le mot post-biblique Chékhina, qui signifie la présence divine. Lorsqu’elle s’applique à D.ieu, tel que discuté dans la parachat Térouma, elle signifie “la présence qui est proche”.
C’est le miracle continu de la spiritualité juive. Avant la naissance du judaïsme, nul n’a jamais envisagé D.ieu de manière si abstraite et impressionnante : D.ieu est plus distant que l’étoile la plus éloignée et plus éternel que le temps lui-même. Mais aucune religion n’a jamais ressenti D.ieu aussi proche. Dans le Tanakh, les prophètes débattent avec D.ieu. Dans le livre des Psaumes, le roi David lui parle dans la plus grande intimité. Dans le Talmud, D.ieu écoute les débats entre les Sages et accepte leurs décisions même lorsqu’elles vont à l’encontre d’une voix céleste. Les prophètes disent que la relation entre D.ieu et Israël est comparable à celle entre parents et enfants, ou entre mari et femme. Dans le Chir haChirim, c’est comme celle de deux amoureux épris l’un de l’autre. Le Zohar, le texte clé de la mystique juive, emploie le langage le plus osé de passion, tout comme le Yedid Nefech, le poème attribué au kabbaliste du seizième siècle qui a vécu à Safed, Rabbi Elazar Azikri.
C’est l’une des différences flagrantes entre les synagogues et les cathédrales du Moyen- Âge. Dans une cathédrale, vous sentez l’immensité de D.ieu et la petitesse de l’humanité. Mais si vous visitez n’importe quelle synagogue originale, comme la Altneuschul de Prague ou les synagogues du Ari et de Rabbi Joseph Karo à Tzfat, vous remarquerez qu’il s’agit des monuments les plus modestes dans lesquels vous ressentez la proximité de D.ieu et la grandeur potentielle de l’humanité.
Questions à poser à la table de Chabbath
L’expression individuelle
par Marcus J Freed
Vous êtes-vous déjà fait réprimander par un enseignant ou par vos parents, bien que vous croyiez ne rien avoir fait de mal ? Au fond de vous, vous saviez que vous agissiez pour les bonnes raisons, mais vous saviez également qu’ils ne comprenaient pas, et que vous deviez en payer les conséquences, peut-être en étant “collé” à l’école, ou en étant puni à la maison, ou en se faisant confisquer votre téléphone pendant un certain temps… et c’était très frustrant.
Mon approche innovante de l’éducation juive n’a pas été appréciée par tout le monde - jouer des comédies bibliques comiques, ou produire des comédies musicales juives en vidéo - mais Rabbi Sacks trouvait toujours un moyen de m’encourager. Il croyait en moi, soutenait l’idée que le judaïsme avait besoin de notre expression individuelle, et que D.ieu avait une place pour chacun d’entre nous.
Lorsque je me tenais devant la pierre tombale de Rabbi Sacks, j’ai pleuré du plus profond de mon cœur. Pourquoi ? Car j’ai réalisé qu’il m’a vu. Un grand enseignant est capable de voir qui vous êtes, et de parler à chaque étudiant de manière à s’ajuster à leurs personnalités individuelles. Le roi Salomon a écrit, “Faute de révélation prophétique, le peuple s'abandonne” (Michlé 29:18), et Rabbi Sacks avait cette vision pour aider les gens à réussir.
Un Regard Plus Profond
Marcus J Freed partage ses propres réflexions sur l’essai de Rabbi Sacks sur Ki Tissa.
Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans l’article de cette semaine de Rabbi Sacks?
Rabbi Sacks mentionne deux versets : “Daigne me révéler Tes voies” (Chémot 33:13), et “Découvre-moi donc Ta gloire." (Chémot 33:18). Il est fascinant que Moïse demande à voir une preuve visuelle de D.ieu, cherchant à expérimenter D.ieu à travers ses yeux plutôt que ses oreilles.
Pourquoi est-ce inhabituel ?
À travers les années, Rabbi Sacks a souvent comparé la Grèce antique à Israël antique. Les Grecs avaient souvent tendance à se concentrer sur le visuel, l’architecture et l’art, alors que la Torah se concentre presque tout le temps sur le son, mettant l’accent sur l’écoute et les mots. Les Grecs construisaient des statues de leurs dieux, mais notre prière centrale est le Chéma, dans laquelle nous écoutons la parole de D.ieu.
J’ai une fois posé la question à Rabbi Sacks à ce sujet, cherchant à mieux comprendre le rôle de la culture visuelle dans le judaïsme, puisque le Talmud parle des belles personnes, et nous avons des traditions visuelles comme le Purimspiel. Il a reconnu l’importance de la culture moderne, et m’a même dit, “Je pense que ce dont le judaïsme a le plus besoin en ce moment est un réalisateur de films religieux de premier plan.” En d’autres termes, nous avons aujourd’hui besoin à la fois de la vue et du son. Bien que l’écoute soit centrale, Moïse nous enseigne cette semaine que pour comprendre D.ieu, nous devons également Le rechercher. Et pour enseigner cela aux autres, les outils visuels peuvent être très efficaces.
Comment les jeunes gens peuvent-ils mettre cette idée en œuvre ?
L’idée de “montrer” les voies de D.ieu est une action à laquelle nous pouvons tous participer. Nous vivons dans une culture visuelle, dans laquelle TikTok est l’application n°1, et Instagram n°2. En 2008, Rabbi Sacks m’a dit qu’il était enthousiaste à l’idée d’avoir recours aux réseaux sociaux, et qu'il avait plusieurs projets dans les années à venir.
Comment pouvez-vous faire votre part ? En continuant ce travail et en utilisant les médias à bon escient, en trouvant votre forme d’expression personnelle et en partageant des messages juifs positifs de manière régulière. Trouvez des moyens d’exprimer la spiritualité juive à travers TikTok, les Réels sur Instagram, les Shorts sur YouTube et les vidéos Snapchat. Le choix vous appartient, mais comme la Michna le dit, “ce n’est pas la parole qui compte mais l’action” (Pirkei Avot 1:18). Bonne chance !
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Q: De quelle façon l’artiste Betsalel, qui a conçu le Michkan, est-il lié à Moché Rabbénou ?
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Betsalel fut le petit-fils de ‘Hour (tel que démontré dans Chémot 31:2). Nous apprenons de Rachi (voir Chémot 24:14) que les parents de ‘Hour étaient Calev et Myriam, et Myriam était la sœur de Moché. Ainsi, Moché était l'arrière-grand-oncle de Betsalel, puisqu’il était le frère de l'arrière-grand-mère de Myriam.
Written as an accompaniment to Rabbi Sacks’ weekly Covenant & Conversation essay, the Family Edition is aimed at connecting teenagers with his ideas and thoughts on the parsha.
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