Quelque chose d’extraordinaire se produit entre la paracha précédente et celle de cette semaine, un peu comme si une pause d’une semaine entre les deux sections faisait partie de l’histoire. Dans Vayéchev, nous avons vu Yossef en prison. Jusqu’à maintenant, on le décrit comme étant passif et non pas actif, mais il décide finalement de passer à l’action. Sachant que le maître échanson s’apprêtait à regagner son poste, il lui demanda de faire entendre son cas à l’attention de Pharaon. Pourtant, la fin de la paracha lui assène un coup de massue : “Mais le maître échanson ne se souvint plus de Yossef, il l’oublia” (Béréchit 40:23). La déception de Yossef est immense, accentuée deux fois dans la même phrase. Nous sentons Joseph attendre des nouvelles jour après jour, et finalement aucune n’arrive. Son dernier - et meilleur - espoir s’est volatilisé. Il ne sera jamais libre.
Ou du moins, c’est ce que l’on peut penser.
Mikketz se produit deux ans plus tard. La pause entre les deux péricopes est donc une sorte d’équivalent dans la vie réelle du temps que Joseph a passé en prison. Mais c’est là où les événements commencent à se produire. C’est à ce moment-là que Pharaon a fait deux rêves que personne ne pouvait interpréter, de telle sorte que le maître échanson se souvienne de l’homme qu’il avait rencontré en prison. Joseph fut amené chez Pharaon, et en quelques heures, il fut transformé de zéro à héros : de prisonnier sans espoir au vice-roi du plus grand empire de l’antiquité.
Pourquoi cette extraordinaire série d’événements ? Elle nous révèle quelque chose d’important, mais quoi ? Sûrement cela : D.ieu répond à nos prières, mais souvent d’une autre façon et à un autre moment que prévu. Joseph cherchait à sortir de prison, et il en est sorti. Mais pas immédiatement, et pas parce que le maître échanson a tenu sa promesse.
Cette histoire nous raconte quelque chose de fondamental sur la relation entre nos rêves et nos réalisations. Joseph était le grand rêveur de la Torah, et la plupart de ses rêves se sont réalisés. Mais pas d’une manière que lui ou toute autre personne aurait anticipé. À la fin de la paracha précédente, avec Joseph toujours en prison, il semblait que ces rêves s’étaient terminés par un échec cuisant. Nous devons attendre une semaine, pendant que lui avait attendu pendant deux ans, avant de découvrir qu’il n’en fut pas ainsi.
Il n’y a aucun résultat sans effort. Même lorsque D.ieu garantit que quelque chose arrivera, ce ne sera pas sans effort. Une promesse divine n’est pas un substitut de la responsabilité humaine. Au contraire, il s’agit d’un appel à la responsabilité.
Toutefois, l’effort lui-même n’est pas suffisant. Nous avons besoin de siyata diChemaya, “d’aide du Ciel”. Nous avons besoin de l’humilité d’admettre que nous dépendons de forces qui ne sont pas de notre ressort. Aucun personnage de la Genèse n’a imploré D.ieu autant que Joseph. Il a attribué toutes ses réussites à D.ieu. Il a reconnu que sans D.ieu, il n’aurait pas pu faire ce qu’il a fait. De cette humilité, la patience a vu le jour.
Ceux qui ont accompli de grandes choses possèdent souvent cette combinaison inhabituelle de traits de caractère. D’une part, ils travaillent dur. Ils mettent du cœur à l’ouvrage, ils pratiquent et se donnent du mal. D’autre part, ils savent que ce ne sera pas uniquement leur main qui écrit le scénario. Ce ne sont pas nos efforts seuls qui décident du résultat. Nous prions donc, et D.ieu répond à nos prières, mais pas uniquement au moment et de la façon dont nous l’avons anticipé.
Le délai d’une semaine entre l’échec de Joseph de sortir de prison et son succès final est là pour nous enseigner cet équilibre délicat. Si nous travaillons assez dur, D.ieu nous donne du succès, pas quand nous le voulons, mais plutôt lorsque le moment opportun se présente.
Questions à poser à la table de Chabbath
Comment l’humilité et la foi mènent-elles à la patience ?
Pouvez-vous nommer d’autres figures bibliques qui, à l’instar de Joseph, ont aussi prié D.ieu pour recevoir de l’aide, tout en agissant d’elles-mêmes ?
Quand avez-vous rencontré des succès ? Pouvez-vous attribuer cela à la fois à l’aide de D.ieu et à vos efforts ?
La lumière et l’espoir
tel que raconté par Rabbi Michael Laitner
J’ai participé à un shiour de Hanouka pour des rabbins, lors duquel Rabbi Sacks expliquait pourquoi les Sages talmudiques, Rav et Chmouel, avaient des opinions divergentes à savoir si nous pouvons allumer une bougie de Hanouka d’une autre, si nous n’avons pas de Chamach. Le Talmud suit Chmouel, qui dit que oui, c’est possible. Il enseigne qu’avec la lumière, plus on la partage, plus on en a. Vous ne perdez rien en utilisant la première flamme pour créer une seconde flamme. Ce point de vue met l’emphase sur l’importance de la victoire spirituelle du peuple juif dans l’histoire de ‘Hanouka, qui fut plus grande que la victoire militaire.
Cet enseignement nous rappelle à nous juifs, et les rabbins en particulier, de partager notre propre judaïsme, d’inspirer la passion chez les autres pour une vie juive, l’étude et foi en D.ieu, tout comme les Maccabées l’ont fait devant l’oppression grecque il y a plusieurs siècles. Curieusement, même dans de terribles circonstances, les juifs n’ont pas désespéré.
Rabbi Sacks avait une opportunité remarquable de transmettre cette idée, et l’histoire nous montre pourquoi ‘Hanouka continue de nous inspirer.
En 1991, il a allumé les bougies de Hanouka avec Mikhail Gorbatchev, qui était le président de l’Union soviétique jusqu’à cette année-là. Gorbatchev lui demanda: “Pourquoi allumez-vous les bougies de ‘Hanouka ? Quel est le sens ?” Et Rabbi Sacks a expliqué que lors de la fête de ‘Hanouka, nous célébrons le refus des juifs de désespérer, et comment ils se sont battus pour le droit de pratiquer le judaïsme sur leur terre, et avec l’aide de D.ieu, ils ont gagné. Rabbi Sacks a lié cela à l’histoire récente de l'Union soviétique. Pendant plus de 70 ans, le gouvernement soviétique avait essayé d’éradiquer le judaïsme et avait persécuté les juifs sans relâche. Mais encore une fois, avec l’aide de D.ieu, les juifs avaient patiemment gagné le combat final. “Vous” dit Rabbi Sacks à Gorbatchev, “nous avez aidé et vous faites partie de l’histoire de ‘Hanouka”. Gorbachev, ému, ne pouvait que rougir.
Un Regard Plus Profond
Approfondir les idées partagées par Rabbi Sacks sur Mikketz. Rabbi Michael Laitner partage ses propres réflexions sur l’essai principal.
Quel est selon vous le message central “d’attendre sans désespérer” ?
Cette semaine, Rabbi Sacks décrit une partie de notre expérience collective à travers les siècles, en tant que peuple qui continue de vivre son judaïsme malgré les exils et bien d’autres difficultés ; en sachant et en croyant que les promesses de D.ieu se réaliseront, et priant pour cela quotidiennement.
En analysant le périple de Joseph de ses premiers rêves jusqu’à ce qu’il devienne vice-roi en Égypte, Rabbi Sacks touche à certains des enseignements fondamentaux de la prière, en particulier, que “D.ieu répond à nos prières mais pas toujours de la manière prévisible” (Il développe ce thème dans Understanding Jewish Prayer, son essai brillant d’introduction sur le Siddour, en particulier dans la section 12).
Pouvez-vous développer cette idée ?
La prière exprime notre foi, pas uniquement nos demandes. Elle nous enseigne, chaque jour, d’établir les éléments fondamentaux du judaïsme, telles que nos croyances et nos valeurs. La prière de la Amida est un exemple type de ce phénomène.
En faisant référence à Rabbi Tarfon dans la Michna (Pirké Avot 2:21), Rabbi Sacks explique que même si nous ne voyons pas la concrétisation de certaines prières, cela peut nécessiter une autre génération ; et notre contribution, à travers la prière et l’accomplissement des autres mitsvot, est cruciale pour cela puisque ce faisant, nous jouons notre rôle dans l’histoire juive.
Avec une foi sans précédent, malgré tous les contretemps qu’il a subi, Joseph combine ses propres efforts avec humilité et croyance en D.ieu, devenant ainsi un grand modèle religieux et un dirigeant national. Cela ne s’est pas produit aussi rapidement qu’il l'espérait. Mais c’est arrivé lorsque le moment opportun s’est présenté.
Infos Torah
Q: Pouvez-vous trouver une référence à ‘Hanouka dans la parachat Mikketz ?
Adapté de Torah IQ par David Woolf, une collection de 1500 devinettes sur la Torah, disponible dans le monde entier sur Amazon.
Guide éducatif
Infos Torah: la réponse de cette semaine
A: Mikketz commence par énoncer les deux rêves de Pharaon, dans lesquels les vaches grasses sont dévorées par les vaches maigres, et les gros épis de blé sont dévorés par les petits. Cela représente une référence à la victoire de Hanouka où la petite armée des Maccabées a vaincu les grecs. Dans la téfila spéciale de Al Hanissim lu à Hanouka, nous disons “massarta gibborim b’yad chalashim” qui signifie “Tu as fait déchoir les puissants aux mains des faibles”.
Pour plus de références à Hanouka dans la paracha de cette semaine de Mikketz, qui est presque toujours lue à Hanouka, voir les pages 41-42 de Torah IQ.
Written as an accompaniment to Rabbi Sacks’ weekly Covenant & Conversation essay, the
Family Edition
is aimed at connecting teenagers with his ideas and thoughts on the parsha.
Attendre sans désespérer
Family Edition
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Main Essay
Mikets
Attendre sans désespérer
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Miketz
La paracha en bref
Ce résumé est adapté de l’essai principal de cette semaine par Rabbi Sacks, disponible ici:
https://rabbisacks.org/covenant-conversation/mikketz/attendre-sans-desesperer/
Quelque chose d’extraordinaire se produit entre la paracha précédente et celle de cette semaine, un peu comme si une pause d’une semaine entre les deux sections faisait partie de l’histoire. Dans Vayéchev, nous avons vu Yossef en prison. Jusqu’à maintenant, on le décrit comme étant passif et non pas actif, mais il décide finalement de passer à l’action. Sachant que le maître échanson s’apprêtait à regagner son poste, il lui demanda de faire entendre son cas à l’attention de Pharaon. Pourtant, la fin de la paracha lui assène un coup de massue : “Mais le maître échanson ne se souvint plus de Yossef, il l’oublia” (Béréchit 40:23). La déception de Yossef est immense, accentuée deux fois dans la même phrase. Nous sentons Joseph attendre des nouvelles jour après jour, et finalement aucune n’arrive. Son dernier - et meilleur - espoir s’est volatilisé. Il ne sera jamais libre.
Ou du moins, c’est ce que l’on peut penser.
Mikketz se produit deux ans plus tard. La pause entre les deux péricopes est donc une sorte d’équivalent dans la vie réelle du temps que Joseph a passé en prison. Mais c’est là où les événements commencent à se produire. C’est à ce moment-là que Pharaon a fait deux rêves que personne ne pouvait interpréter, de telle sorte que le maître échanson se souvienne de l’homme qu’il avait rencontré en prison. Joseph fut amené chez Pharaon, et en quelques heures, il fut transformé de zéro à héros : de prisonnier sans espoir au vice-roi du plus grand empire de l’antiquité.
Pourquoi cette extraordinaire série d’événements ? Elle nous révèle quelque chose d’important, mais quoi ? Sûrement cela : D.ieu répond à nos prières, mais souvent d’une autre façon et à un autre moment que prévu. Joseph cherchait à sortir de prison, et il en est sorti. Mais pas immédiatement, et pas parce que le maître échanson a tenu sa promesse.
Cette histoire nous raconte quelque chose de fondamental sur la relation entre nos rêves et nos réalisations. Joseph était le grand rêveur de la Torah, et la plupart de ses rêves se sont réalisés. Mais pas d’une manière que lui ou toute autre personne aurait anticipé. À la fin de la paracha précédente, avec Joseph toujours en prison, il semblait que ces rêves s’étaient terminés par un échec cuisant. Nous devons attendre une semaine, pendant que lui avait attendu pendant deux ans, avant de découvrir qu’il n’en fut pas ainsi.
Il n’y a aucun résultat sans effort. Même lorsque D.ieu garantit que quelque chose arrivera, ce ne sera pas sans effort. Une promesse divine n’est pas un substitut de la responsabilité humaine. Au contraire, il s’agit d’un appel à la responsabilité.
Toutefois, l’effort lui-même n’est pas suffisant. Nous avons besoin de siyata diChemaya, “d’aide du Ciel”. Nous avons besoin de l’humilité d’admettre que nous dépendons de forces qui ne sont pas de notre ressort. Aucun personnage de la Genèse n’a imploré D.ieu autant que Joseph. Il a attribué toutes ses réussites à D.ieu. Il a reconnu que sans D.ieu, il n’aurait pas pu faire ce qu’il a fait. De cette humilité, la patience a vu le jour.
Ceux qui ont accompli de grandes choses possèdent souvent cette combinaison inhabituelle de traits de caractère. D’une part, ils travaillent dur. Ils mettent du cœur à l’ouvrage, ils pratiquent et se donnent du mal. D’autre part, ils savent que ce ne sera pas uniquement leur main qui écrit le scénario. Ce ne sont pas nos efforts seuls qui décident du résultat. Nous prions donc, et D.ieu répond à nos prières, mais pas uniquement au moment et de la façon dont nous l’avons anticipé.
Le délai d’une semaine entre l’échec de Joseph de sortir de prison et son succès final est là pour nous enseigner cet équilibre délicat. Si nous travaillons assez dur, D.ieu nous donne du succès, pas quand nous le voulons, mais plutôt lorsque le moment opportun se présente.
Questions à poser à la table de Chabbath
La lumière et l’espoir
tel que raconté par Rabbi Michael Laitner
J’ai participé à un shiour de Hanouka pour des rabbins, lors duquel Rabbi Sacks expliquait pourquoi les Sages talmudiques, Rav et Chmouel, avaient des opinions divergentes à savoir si nous pouvons allumer une bougie de Hanouka d’une autre, si nous n’avons pas de Chamach. Le Talmud suit Chmouel, qui dit que oui, c’est possible. Il enseigne qu’avec la lumière, plus on la partage, plus on en a. Vous ne perdez rien en utilisant la première flamme pour créer une seconde flamme. Ce point de vue met l’emphase sur l’importance de la victoire spirituelle du peuple juif dans l’histoire de ‘Hanouka, qui fut plus grande que la victoire militaire.
Cet enseignement nous rappelle à nous juifs, et les rabbins en particulier, de partager notre propre judaïsme, d’inspirer la passion chez les autres pour une vie juive, l’étude et foi en D.ieu, tout comme les Maccabées l’ont fait devant l’oppression grecque il y a plusieurs siècles. Curieusement, même dans de terribles circonstances, les juifs n’ont pas désespéré.
Rabbi Sacks avait une opportunité remarquable de transmettre cette idée, et l’histoire nous montre pourquoi ‘Hanouka continue de nous inspirer.
En 1991, il a allumé les bougies de Hanouka avec Mikhail Gorbatchev, qui était le président de l’Union soviétique jusqu’à cette année-là. Gorbatchev lui demanda: “Pourquoi allumez-vous les bougies de ‘Hanouka ? Quel est le sens ?” Et Rabbi Sacks a expliqué que lors de la fête de ‘Hanouka, nous célébrons le refus des juifs de désespérer, et comment ils se sont battus pour le droit de pratiquer le judaïsme sur leur terre, et avec l’aide de D.ieu, ils ont gagné. Rabbi Sacks a lié cela à l’histoire récente de l'Union soviétique. Pendant plus de 70 ans, le gouvernement soviétique avait essayé d’éradiquer le judaïsme et avait persécuté les juifs sans relâche. Mais encore une fois, avec l’aide de D.ieu, les juifs avaient patiemment gagné le combat final. “Vous” dit Rabbi Sacks à Gorbatchev, “nous avez aidé et vous faites partie de l’histoire de ‘Hanouka”. Gorbachev, ému, ne pouvait que rougir.
Un Regard Plus Profond
Approfondir les idées partagées par Rabbi Sacks sur Mikketz. Rabbi Michael Laitner partage ses propres réflexions sur l’essai principal.
Quel est selon vous le message central “d’attendre sans désespérer” ?
Cette semaine, Rabbi Sacks décrit une partie de notre expérience collective à travers les siècles, en tant que peuple qui continue de vivre son judaïsme malgré les exils et bien d’autres difficultés ; en sachant et en croyant que les promesses de D.ieu se réaliseront, et priant pour cela quotidiennement.
En analysant le périple de Joseph de ses premiers rêves jusqu’à ce qu’il devienne vice-roi en Égypte, Rabbi Sacks touche à certains des enseignements fondamentaux de la prière, en particulier, que “D.ieu répond à nos prières mais pas toujours de la manière prévisible” (Il développe ce thème dans Understanding Jewish Prayer, son essai brillant d’introduction sur le Siddour, en particulier dans la section 12).
Pouvez-vous développer cette idée ?
La prière exprime notre foi, pas uniquement nos demandes. Elle nous enseigne, chaque jour, d’établir les éléments fondamentaux du judaïsme, telles que nos croyances et nos valeurs. La prière de la Amida est un exemple type de ce phénomène.
En faisant référence à Rabbi Tarfon dans la Michna (Pirké Avot 2:21), Rabbi Sacks explique que même si nous ne voyons pas la concrétisation de certaines prières, cela peut nécessiter une autre génération ; et notre contribution, à travers la prière et l’accomplissement des autres mitsvot, est cruciale pour cela puisque ce faisant, nous jouons notre rôle dans l’histoire juive.
Avec une foi sans précédent, malgré tous les contretemps qu’il a subi, Joseph combine ses propres efforts avec humilité et croyance en D.ieu, devenant ainsi un grand modèle religieux et un dirigeant national. Cela ne s’est pas produit aussi rapidement qu’il l'espérait. Mais c’est arrivé lorsque le moment opportun s’est présenté.
Infos Torah
Q: Pouvez-vous trouver une référence à ‘Hanouka dans la parachat Mikketz ?
Guide éducatif
Infos Torah: la réponse de cette semaine
A: Mikketz commence par énoncer les deux rêves de Pharaon, dans lesquels les vaches grasses sont dévorées par les vaches maigres, et les gros épis de blé sont dévorés par les petits. Cela représente une référence à la victoire de Hanouka où la petite armée des Maccabées a vaincu les grecs. Dans la téfila spéciale de Al Hanissim lu à Hanouka, nous disons “massarta gibborim b’yad chalashim” qui signifie “Tu as fait déchoir les puissants aux mains des faibles”.
Pour plus de références à Hanouka dans la paracha de cette semaine de Mikketz, qui est presque toujours lue à Hanouka, voir les pages 41-42 de Torah IQ.
Written as an accompaniment to Rabbi Sacks’ weekly Covenant & Conversation essay, the Family Edition is aimed at connecting teenagers with his ideas and thoughts on the parsha.
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