Ce résumé est adapté de l’essai principal de cette semaine par Rabbi Sacks, disponible ici
En 2010, une découverte scientifique sensationnelle eut lieu. Les chercheurs du centre national américain pour la recherche atmosphérique de l’université du Colorado ont pu utiliser une simulation informatique pour reproduire la séparation miraculeuse de la mer Rouge.
En utilisant une modélisation sophistiquée, ils ont démontré la manière dont un vent fort de l’est, qui a soufflé la nuit, aurait pu repousser les eaux à une courbe. L’eau aurait été emportée dans les deux voies navigables, permettant aux gens de traverser les bancs de boue. Dès que le vent cessa de souffler, les eaux auraient de nouveau afflué. Tel que le directeur du projet l’aurait dit lors de la publication du rapport, “les simulations concordent de près avec le récit de l’Exode.”
Nous disposons désormais d’une explication scientifique pour appuyer le récit biblique. Rabbi Sacks souligne que cela soulève les questions suivantes : comment devrions-nous percevoir les interventions miraculeuses de D.ieu ? Sont-elles des phénomènes surnaturels qui perdent leur impact si la science peut les expliquer ?
La séparation miraculeuse du Yam Souf peut être lue de deux manières. La première est que ce qui s’est passé fut une suspension des lois de la nature. Les eaux étaient littéralement suspendues comme deux murailles; ce fut un événement surnaturel.
Une autre option est que, bien que la science puisse expliquer le comportement étrange de l’eau, le timing était miraculeux. Ce qui l’a rendu miraculeux, c’est que ce phénomène s’est produit là-bas, à ce moment-là, lorsque les israélites semblaient piégés, incapables d’avancer à cause de la mer, incapables de rebrousser chemin car l’armée égyptienne les pourchassait. Hachem a agi avec le timing parfait pour sauver le peuple, et ce fut le miracle.
Il existe une différence significative entre ces deux interprétations. La première fait appel à notre sens de l’émerveillement. À quel point est-ce extraordinaire que les lois de la nature doivent être suspendues pour permettre à un peuple qui s’échappe d’être libre, à travers la mer! C’est une histoire qui fait appel à l’imagination de chaque enfant. Mais l’explication naturaliste est merveilleuse à un tout autre niveau. Qui plus est, la Torah fait ici appel à l’ironie. Ce qui a rendu les Égyptiens de l’époque de Pharaon si formidables est qu’ils possédaient la technologie militaire la plus avancée, le char tracté par un cheval. Cela les rendait imbattables au combat.
Ce qui s’est passé à la mer est une justice poétique rendue de la manière la plus exquise possible. Il n’existe qu’une seule circonstance dans laquelle un groupe de gens qui voyage à pied peut échapper à une armée de chars hautement sophistiquée, soit lorsque la route traverse par un fond marin marécageux. Le peuple peut traverser, mais les roues des chars se bloquent dans la boue. L’armée ne peut ni avancer ni reculer. Le vent s’arrête, l’eau revient. Les puissants sont maintenant impuissants.
Le deuxième récit comporte une profondeur morale que le premier n’a pas. La manière simple et élégante par laquelle la division de la mer Rouge est décrite dans la Torah est qu’elle peut être lue à deux niveaux assez différents ; le premier en tant que miracle surnaturel, et le second en tant que récit moral sur les limites de la technologie lorsqu’il s’agit de la vraie force des nations, et selon Rabbi Sacks, c’est ce dernier qui est le plus frappant. C’est un texte manifestement écrit pour que notre compréhension s’approfondisse avec la maturité, alors que nous ne sommes plus trop intéressés par la mécanique des miracles, davantage par la manière dont la liberté est gagnée ou perdue.
Il est bon de savoir comment la division de la mer s’est produite, mais il existe une profondeur de l’histoire biblique qui ne peut jamais être épuisée par les simulations informatiques et d'autres preuves historiques ou scientifiques et dépend plutôt de notre sensibilité à son ambiguïté délibérée et délicate. Tout comme le roua’h, le vent physique, peut séparer les eaux et exposer la terre qui se trouve en-dessous, le roua’h, l’esprit humain peut exposer, en-dessous de la surface de l’histoire, un sens plus profond sous-jacent.
Questions à poser à la table de Chabbat
Pouvez-vous penser à d’autres moments dans la Torah où un événement surnaturel s’est produit ? Quel était le message de ces histoires ?
Réfléchissez à un moment où vous étiez confronté à un défi important qui a mis votre force intérieure à l’épreuve. Comment votre résilience s’est-elle manifestée pour passer cet obstacle ?
Examinez les avancées technologiques et médicales de ces dernières années. Comment percevez-vous le rôle de D.ieu dans l’innovation moderne ?
La paracha en bref
Après que Pharaon ordonne aux Bné Israël de quitter l’Égypte, ces derniers pensent être libérés des Égyptiens, mais il change soudainement d’avis à nouveau ! Poursuivi par Pharaon et ses forces, ils se retrouvent coincés entre son armée et la mer. D.ieu demande à Moïse de lever son bâton au-dessus des eaux, qui se séparent miraculeusement, permettant aux Bné Israël de passer en toute sécurité. Lorsque les Égyptiens les suivent, les eaux refluent, les submergeant. En réponse à ce miracle incroyable, les Bné Israël louent D.ieu. Myriam dirige les femmes en chantant et en dansant, utilisant des tambourins.
En plein voyage dans le désert, les Bné Israël sont confrontés à la famine et à la soif, les incitant à se plaindre auprès de Moïse et Aaron. En guise de réponse, D.ieu offre un soulagement en transformant les eaux amères de Mara en eau potable et Il ordonne ensuite à Moïse de faire jaillir de l’eau d’un rocher en utilisant un bâton. En plus, D.ieu envoie la manne chaque jour et des cailles pour nourrir le peuple.
À Réfidim, les Bné Israël sont attaqués par Amalek. Ils en sortent victorieux, grâce aux prières de Moïse ainsi qu’à une unité militaire dirigée par Yehochoua.
Les personnages de la paracha
La mer Rouge : Par science ou par force, je me fends durant la nuit. Tout le peuple traverse, ce qui prouve que D.ieu est le patron.
L’armée de Pharaon : Ils s’enfuient ! Attrapez-les, faites en sorte qu’ils restent ! Ils traversent la mer, nous les suivons, mais oh non ! Nos roues sont bloquées, nos chevaux sont par terre, l’eau se rapproche, à l’aide, nous allons…
Moché : Avec mon bâton haut, je regarde le ciel, mais au loin, l’armée de Pharaon pleure. La mer appelée “rouge” se sépare durant la nuit, et finalement, la liberté est à l’horizon.
Miriam : Mon peuple est libéré ! Je chanterai une chanson de remerciements !
La philosophie de la paracha
Les mécaniques des miracles, telles que partagées par Rabbi Sacks, sont tout compte fait impossibles à comprendre intégralement. Malgré de grandes études scientifiques, certaines choses, comme les miracles de D.ieu, sont si nuancées que seul D.ieu peut véritablement comprendre comment elles fonctionnent.
Les mystères qui entourent les miracles divins transcendent souvent la compréhension humaine. Cependant, la manière dont la Torah décrit ces actes a un sens en soi. D’une part, ces événements sont clairement inspirants, et à bien des égards, dépassent l’imagination.
D’autre part, ils ont une explication mécanique et scientifique, et le miracle est qu’ils sont arrivés au moment exact où on avait besoin d’eux. Tel que Rabbi Sacks l’a expliqué, ces explications ont des couches plus profondes qui font écho avec nos valeurs et nos récits culturels les plus importants.
Au bout du compte, de tels miracles nous rappellent les connexions profondes entre le divin, la nature et l’humanité et renforcent un sentiment d’émerveillement devant l’inconnu.
Mais maintenant, juste pour le plaisir, pouvez-vous pensez à une manière originale d’expliquer la séparation de la mer Rouge ?
Jouons avec la paracha
Jouons à “Traverser la mer !”
Créez une version fictive de la mer Rouge en utilisant des objets ménagers. Par exemple, désignez certaines parties du carrelage comme de “l'eau” et d’autres comme un “sol sûr”. Les joueurs doivent ensuite traverser la mer en ne marchant que sur les endroits sûrs, et en évitant “l’eau”.
Des alternatives peuvent amener à marcher uniquement sur les tapis, des couvertures ou utiliser des coussins comme tremplins. Cela vous aidera non seulement à vous aider à imaginer que vous traversez véritablement la mer, mais cela améliorera également votre équilibre et force ! La mer ? Une activité amusante pour tous !
La paracha en pratique
Nous avons entendu parler du Chabbat auparavant. C’était au tout début dans la Paracha Béréchit où nous avons appris que D.ieu s’est reposé le septième jour de la création.
Mais dans Bechala'h, le Chabbat devient officiel d’une manière différente . En vivant dans le désert, les Bné Israël mangent de la manne miraculeuse qui tombe du ciel. Dans la paracha de cette semaine, on leur demande de réunir une double portion de la manne le sixième jour et de se reposer le septième. La nourriture miracle ne tombera pas le Chabbat.
À bien des égards, la pause de la manne quotidienne le Chabbat est semblable à la séparation de la mer Rouge. Comment ça ? Elle lie les miracles au profane, enseignant l’importance de reconnaître le divin à la fois dans les événements extraordinaires et le rythme régulier de la vie.
Aujourd’hui, nous célébrons le Chabbat en ayant deux ‘Hallot sur notre table, symbolisant la double portion de manne. Cet emblème hebdomadaire de dépendance à D.ieu fait écho à la foi requise durant la sortie d’Égypte. Il fait le lien entre les grands miracles de ce moment avec la présence divine constante dans la vie de tous les jours, démontrant que l’influence de D.ieu s’étend au-delà des événements monumentaux aux routines de notre existence de tous les jours.
Parabole sur la paracha
Espace Torah
Il s’agit probablement de l’histoire la plus sympa qui combine science et miracles. Préparez-vous à décoller dans cinq, quatre, trois, deux, un…
Le voyage dans l’espace a été l’une des découvertes les plus incroyables et uniques de l’humanité à l’époque moderne. Grâce à notre capacité à voyager dans l’espace, les scientifiques et physiciens ont tellement appris sur notre monde et bien plus que nous ne l’aurions imaginé ! Si on doit se rappeler de quelque chose, c’est que le voyage dans l’espace fut inventé par les hommes, mais ce fut D.ieu qui conçut les gens, et qui nous donna la capacité d’être assez créatifs et intelligents pour aller dans l’espace, et revenir en toute sécurité sur la terre ferme.
Il y avait un astronaute qui n’a jamais oublié cela, même lorsqu’il s’aventurait dans l’espace. Il s’appelle Jeffrey Alan Hoffman.
Jeffrey était l’un des premiers astronautes juifs à avoir jamais voyagé dans l’espace. Dans sa valise de l’espace, avec ses vêtements, quelques livres et des photos de sa famille, les juifs autour du monde étaient aux anges de savoir qu’il avait amené quelques symboles d’identité juive avec lui dans la fusée: une toupie, un Talith et même un Sefer Torah. C’est juste, la Torah, tout comme celle que nous lisons chaque Chabbat, était lue quelque part hors de notre atmosphère.
Question pour vous : puisqu’il n’y avait pas de gravité, pensez-vous que Jeff a soulevé la Torah durant la Hagbaha, ou l’a-t-il laissé flotter ?
Cette histoire est un rappel profond que notre héritage et que nos croyances peuvent nous accompagner, peu importe les distances que nous parcourons, que ce soit à travers la mer comme les Bné Israël, ou au-delà des cieux comme Jeffrey Hoffman, ou partout ailleurs.
Réflexions sur la paracha
Imaginez :
Vous courez pour survivre, Pharaon est derrière vous et un océan est devant vous. Soudainement, la mer se sépare. Traverseriez-vous immédiatement ? Ou attendriez-vous ? Où seriez-vous situé parmi les Bné Israël ?
Devinette sur la paracha
Q. Où se trouvait Moché dans la foule, pendant que le peuple traversait la mer Rouge ? Était-il devant, derrière ou au milieu des Bné Israël ?
R. Moché était derrière. Le Ralbag dit que cela démontre une foi ultime puisqu’il était le plus vulnérable à l’égard des armées qui approchaient (Ralbag Chémot 14:19).
Adapté de Torah IQ par David Woolf, une collection de 1500 devinettes sur la Torah, disponible dans le monde entier sur Amazon.
L’édition familiale du Covenant & Conversation a été écrit par Sara Lamm.
Written as an accompaniment to Rabbi Sacks’ weekly Covenant & Conversation essay, the
Family Edition
is aimed at connecting teenagers with his ideas and thoughts on the parsha.
Le pouvoir du roua’h
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Résumé
Ce résumé est adapté de l’essai principal de cette semaine par Rabbi Sacks, disponible ici
En 2010, une découverte scientifique sensationnelle eut lieu. Les chercheurs du centre national américain pour la recherche atmosphérique de l’université du Colorado ont pu utiliser une simulation informatique pour reproduire la séparation miraculeuse de la mer Rouge.
En utilisant une modélisation sophistiquée, ils ont démontré la manière dont un vent fort de l’est, qui a soufflé la nuit, aurait pu repousser les eaux à une courbe. L’eau aurait été emportée dans les deux voies navigables, permettant aux gens de traverser les bancs de boue. Dès que le vent cessa de souffler, les eaux auraient de nouveau afflué. Tel que le directeur du projet l’aurait dit lors de la publication du rapport, “les simulations concordent de près avec le récit de l’Exode.”
Nous disposons désormais d’une explication scientifique pour appuyer le récit biblique. Rabbi Sacks souligne que cela soulève les questions suivantes : comment devrions-nous percevoir les interventions miraculeuses de D.ieu ? Sont-elles des phénomènes surnaturels qui perdent leur impact si la science peut les expliquer ?
La séparation miraculeuse du Yam Souf peut être lue de deux manières. La première est que ce qui s’est passé fut une suspension des lois de la nature. Les eaux étaient littéralement suspendues comme deux murailles; ce fut un événement surnaturel.
Une autre option est que, bien que la science puisse expliquer le comportement étrange de l’eau, le timing était miraculeux. Ce qui l’a rendu miraculeux, c’est que ce phénomène s’est produit là-bas, à ce moment-là, lorsque les israélites semblaient piégés, incapables d’avancer à cause de la mer, incapables de rebrousser chemin car l’armée égyptienne les pourchassait. Hachem a agi avec le timing parfait pour sauver le peuple, et ce fut le miracle.
Il existe une différence significative entre ces deux interprétations. La première fait appel à notre sens de l’émerveillement. À quel point est-ce extraordinaire que les lois de la nature doivent être suspendues pour permettre à un peuple qui s’échappe d’être libre, à travers la mer! C’est une histoire qui fait appel à l’imagination de chaque enfant. Mais l’explication naturaliste est merveilleuse à un tout autre niveau. Qui plus est, la Torah fait ici appel à l’ironie. Ce qui a rendu les Égyptiens de l’époque de Pharaon si formidables est qu’ils possédaient la technologie militaire la plus avancée, le char tracté par un cheval. Cela les rendait imbattables au combat.
Ce qui s’est passé à la mer est une justice poétique rendue de la manière la plus exquise possible. Il n’existe qu’une seule circonstance dans laquelle un groupe de gens qui voyage à pied peut échapper à une armée de chars hautement sophistiquée, soit lorsque la route traverse par un fond marin marécageux. Le peuple peut traverser, mais les roues des chars se bloquent dans la boue. L’armée ne peut ni avancer ni reculer. Le vent s’arrête, l’eau revient. Les puissants sont maintenant impuissants.
Le deuxième récit comporte une profondeur morale que le premier n’a pas. La manière simple et élégante par laquelle la division de la mer Rouge est décrite dans la Torah est qu’elle peut être lue à deux niveaux assez différents ; le premier en tant que miracle surnaturel, et le second en tant que récit moral sur les limites de la technologie lorsqu’il s’agit de la vraie force des nations, et selon Rabbi Sacks, c’est ce dernier qui est le plus frappant. C’est un texte manifestement écrit pour que notre compréhension s’approfondisse avec la maturité, alors que nous ne sommes plus trop intéressés par la mécanique des miracles, davantage par la manière dont la liberté est gagnée ou perdue.
Il est bon de savoir comment la division de la mer s’est produite, mais il existe une profondeur de l’histoire biblique qui ne peut jamais être épuisée par les simulations informatiques et d'autres preuves historiques ou scientifiques et dépend plutôt de notre sensibilité à son ambiguïté délibérée et délicate. Tout comme le roua’h, le vent physique, peut séparer les eaux et exposer la terre qui se trouve en-dessous, le roua’h, l’esprit humain peut exposer, en-dessous de la surface de l’histoire, un sens plus profond sous-jacent.
Questions à poser à la table de Chabbat
La paracha en bref
Après que Pharaon ordonne aux Bné Israël de quitter l’Égypte, ces derniers pensent être libérés des Égyptiens, mais il change soudainement d’avis à nouveau ! Poursuivi par Pharaon et ses forces, ils se retrouvent coincés entre son armée et la mer. D.ieu demande à Moïse de lever son bâton au-dessus des eaux, qui se séparent miraculeusement, permettant aux Bné Israël de passer en toute sécurité. Lorsque les Égyptiens les suivent, les eaux refluent, les submergeant. En réponse à ce miracle incroyable, les Bné Israël louent D.ieu. Myriam dirige les femmes en chantant et en dansant, utilisant des tambourins.
En plein voyage dans le désert, les Bné Israël sont confrontés à la famine et à la soif, les incitant à se plaindre auprès de Moïse et Aaron. En guise de réponse, D.ieu offre un soulagement en transformant les eaux amères de Mara en eau potable et Il ordonne ensuite à Moïse de faire jaillir de l’eau d’un rocher en utilisant un bâton. En plus, D.ieu envoie la manne chaque jour et des cailles pour nourrir le peuple.
À Réfidim, les Bné Israël sont attaqués par Amalek. Ils en sortent victorieux, grâce aux prières de Moïse ainsi qu’à une unité militaire dirigée par Yehochoua.
Les personnages de la paracha
La mer Rouge : Par science ou par force, je me fends durant la nuit. Tout le peuple traverse, ce qui prouve que D.ieu est le patron.
L’armée de Pharaon : Ils s’enfuient ! Attrapez-les, faites en sorte qu’ils restent ! Ils traversent la mer, nous les suivons, mais oh non ! Nos roues sont bloquées, nos chevaux sont par terre, l’eau se rapproche, à l’aide, nous allons…
Moché : Avec mon bâton haut, je regarde le ciel, mais au loin, l’armée de Pharaon pleure. La mer appelée “rouge” se sépare durant la nuit, et finalement, la liberté est à l’horizon.
Miriam : Mon peuple est libéré ! Je chanterai une chanson de remerciements !
La philosophie de la paracha
Les mécaniques des miracles, telles que partagées par Rabbi Sacks, sont tout compte fait impossibles à comprendre intégralement. Malgré de grandes études scientifiques, certaines choses, comme les miracles de D.ieu, sont si nuancées que seul D.ieu peut véritablement comprendre comment elles fonctionnent.
Les mystères qui entourent les miracles divins transcendent souvent la compréhension humaine. Cependant, la manière dont la Torah décrit ces actes a un sens en soi. D’une part, ces événements sont clairement inspirants, et à bien des égards, dépassent l’imagination.
D’autre part, ils ont une explication mécanique et scientifique, et le miracle est qu’ils sont arrivés au moment exact où on avait besoin d’eux. Tel que Rabbi Sacks l’a expliqué, ces explications ont des couches plus profondes qui font écho avec nos valeurs et nos récits culturels les plus importants.
Au bout du compte, de tels miracles nous rappellent les connexions profondes entre le divin, la nature et l’humanité et renforcent un sentiment d’émerveillement devant l’inconnu.
Mais maintenant, juste pour le plaisir, pouvez-vous pensez à une manière originale d’expliquer la séparation de la mer Rouge ?
Jouons avec la paracha
Jouons à “Traverser la mer !”
Créez une version fictive de la mer Rouge en utilisant des objets ménagers. Par exemple, désignez certaines parties du carrelage comme de “l'eau” et d’autres comme un “sol sûr”. Les joueurs doivent ensuite traverser la mer en ne marchant que sur les endroits sûrs, et en évitant “l’eau”.
Des alternatives peuvent amener à marcher uniquement sur les tapis, des couvertures ou utiliser des coussins comme tremplins. Cela vous aidera non seulement à vous aider à imaginer que vous traversez véritablement la mer, mais cela améliorera également votre équilibre et force ! La mer ? Une activité amusante pour tous !
La paracha en pratique
Nous avons entendu parler du Chabbat auparavant. C’était au tout début dans la Paracha Béréchit où nous avons appris que D.ieu s’est reposé le septième jour de la création.
Mais dans Bechala'h, le Chabbat devient officiel d’une manière différente . En vivant dans le désert, les Bné Israël mangent de la manne miraculeuse qui tombe du ciel. Dans la paracha de cette semaine, on leur demande de réunir une double portion de la manne le sixième jour et de se reposer le septième. La nourriture miracle ne tombera pas le Chabbat.
À bien des égards, la pause de la manne quotidienne le Chabbat est semblable à la séparation de la mer Rouge. Comment ça ? Elle lie les miracles au profane, enseignant l’importance de reconnaître le divin à la fois dans les événements extraordinaires et le rythme régulier de la vie.
Aujourd’hui, nous célébrons le Chabbat en ayant deux ‘Hallot sur notre table, symbolisant la double portion de manne. Cet emblème hebdomadaire de dépendance à D.ieu fait écho à la foi requise durant la sortie d’Égypte. Il fait le lien entre les grands miracles de ce moment avec la présence divine constante dans la vie de tous les jours, démontrant que l’influence de D.ieu s’étend au-delà des événements monumentaux aux routines de notre existence de tous les jours.
Parabole sur la paracha
Espace Torah
Il s’agit probablement de l’histoire la plus sympa qui combine science et miracles. Préparez-vous à décoller dans cinq, quatre, trois, deux, un…
Le voyage dans l’espace a été l’une des découvertes les plus incroyables et uniques de l’humanité à l’époque moderne. Grâce à notre capacité à voyager dans l’espace, les scientifiques et physiciens ont tellement appris sur notre monde et bien plus que nous ne l’aurions imaginé ! Si on doit se rappeler de quelque chose, c’est que le voyage dans l’espace fut inventé par les hommes, mais ce fut D.ieu qui conçut les gens, et qui nous donna la capacité d’être assez créatifs et intelligents pour aller dans l’espace, et revenir en toute sécurité sur la terre ferme.
Il y avait un astronaute qui n’a jamais oublié cela, même lorsqu’il s’aventurait dans l’espace. Il s’appelle Jeffrey Alan Hoffman.
Jeffrey était l’un des premiers astronautes juifs à avoir jamais voyagé dans l’espace. Dans sa valise de l’espace, avec ses vêtements, quelques livres et des photos de sa famille, les juifs autour du monde étaient aux anges de savoir qu’il avait amené quelques symboles d’identité juive avec lui dans la fusée: une toupie, un Talith et même un Sefer Torah. C’est juste, la Torah, tout comme celle que nous lisons chaque Chabbat, était lue quelque part hors de notre atmosphère.
Question pour vous : puisqu’il n’y avait pas de gravité, pensez-vous que Jeff a soulevé la Torah durant la Hagbaha, ou l’a-t-il laissé flotter ?
Cette histoire est un rappel profond que notre héritage et que nos croyances peuvent nous accompagner, peu importe les distances que nous parcourons, que ce soit à travers la mer comme les Bné Israël, ou au-delà des cieux comme Jeffrey Hoffman, ou partout ailleurs.
Réflexions sur la paracha
Imaginez :
Vous courez pour survivre, Pharaon est derrière vous et un océan est devant vous. Soudainement, la mer se sépare. Traverseriez-vous immédiatement ? Ou attendriez-vous ? Où seriez-vous situé parmi les Bné Israël ?
Devinette sur la paracha
Q. Où se trouvait Moché dans la foule, pendant que le peuple traversait la mer Rouge ? Était-il devant, derrière ou au milieu des Bné Israël ?
R. Moché était derrière. Le Ralbag dit que cela démontre une foi ultime puisqu’il était le plus vulnérable à l’égard des armées qui approchaient (Ralbag Chémot 14:19).
Adapté de Torah IQ par David Woolf, une collection de 1500 devinettes sur la Torah, disponible dans le monde entier sur Amazon.
L’édition familiale du Covenant & Conversation a été écrit par Sara Lamm.
Written as an accompaniment to Rabbi Sacks’ weekly Covenant & Conversation essay, the Family Edition is aimed at connecting teenagers with his ideas and thoughts on the parsha.
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